La startup angevine qui communique de très fortes ambitions de croissance, a déjà prouvé la viabilité de ses techniques d’évaluation de la santé et de la durée de vie de batteries Lithium à reconditionner. Il s’agit maintenant d’industrialiser son projet. En cela, l’IA sera cruciale, considère son dirigeant.
L’IA est une nécessité pour VoltR.
Dans un même temps, il s’agit d’estimer la durée de vie de la batterie par rapport à un escalier de performance, permettant de définir son rôle dans sa seconde vie.
En moyenne, huit batteries sur dix ne sont pas atteintes physiquement et elles ont un SOH aux alentours des 80 %.
« VoltR peut accueillir en flux entrant tout type de batteries lithium. En flux sortant, nous ne pouvons pas reconditionner les batteries pour les plus hauts paliers de performance : ceux correspondant aux besoins des voitures, des ordinateurs portables, des smartphones », note Alban Regnier. « En revanche, une batterie d’ordinateur portable avec un SOH de 80 % équivaut à 120 % des performances d’une batterie de vélo neuve ».
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La multitude de variables à prendre en compte pour prédire la durée de vie d’une batterie peut rendre l’exercice de data science énergivore et coûteuse. « Nous essayons d’être les plus raisonnables possibles quand nous développons un modèle. En l’occurrence, étant donnée la complexité de la prédiction et la nécessité de préserver la durée de vie des cellules, nous utilisons des modèles de type réseau de neurones », explique Inès Jorge.
Les résultats des modèles sont comparés avec des données réelles.